
Je crois que c’est la question qui revient toujours et qui au fond est la seule à diviser les mouvements « utopistes ».

Je crois que c’est la question qui revient toujours et qui au fond est la seule à diviser les mouvements « utopistes ».
A peine rentré de vacances que je m’enfile la saga anti-FNE publiée sur le blog de Fabrice Nicolino.
J’ai d’ailleurs pu me familiariser avec le style pendant ces douces vacances en dévorant « la faim la bagnole le blé et nous » qui est une dénonciation des biocarburants. Ceux-là même qu’il faut s’efforcer d’appeler agro-carburants… car il n’y a rien de bio là-dedans.
Il y a deux mois, coup de fil sur mon téléphone portable (dont je ne parviens toujours pas à me débarasser…):
« Bonjour, est-ce que tu es disponible pour un shooting le 25 à Paris àC’est pour un numéro spécial écolo de Elle ? »
J’ai déjà dit tout le bien que je pense du salon Primevère dans le billet précédent. Il y tant d’acteurs, pour certains historiques, tant de nouveaux (tout aussi prometteurs d’ailleurs) que l’on est toujours un peu frustré de ne pouvoir évoquer tout ce beau monde ici réuni.
C’est certainement notre salon préféré. De par sa grandeur (400 exposants) et sa cohérence (23ème année), le salon Primevère qui se tient chaque année à Lyon, fait figure de pionnier.
Les primevères éclosent précocement cette année (la phénologie, étude des floraisons, est une science qui se fait rattraper par le changement climatique) et nous avons décidé de monter en force depuis Marseille.

Difficile pour un eco-SAPIENS d’être au courant de tout ce qui se passe, tout ce qui agite et remue le milieu alternatif. Je confesse: je n’ai pas encore vu le film d’Al Gore, Une vérité qui dérange ni celui de Jean-Paul Jaud, Nos enfants nous accuseront. Ce n’est pas l’envie qui me manque mais c’est je n’y accorde pas une priorité absolue, avec l’intuition que je ne vais peut-être pas y a apprendre grand chose. J’ai sûrement tort.
En deux ans, le site eco-sapiens a donc pas mal évolué…

Une boutique proposant des articles pour animaux de compagnie (laisse, tapis, jouets) nous a sollicités afin de référencer ses produits sur le guide eco-SAPIENS. Bien entendu, tout ceci est en coton bio ce qui justifie cette demande de partenariat.
Hier, j’étais invité au Salon des Entrepreneurs, au Palais des Congrès à Paris, pour affirmer l’existence et la nécessité de l’entrepreneuriat social.
Concrètement, le CODES (COllectif pour le Développement de l’Entrepreneuriat Social) qui regroupe de manière informelle 30 personnes historiques de l’économie sociale, ont décidé de « lever les troupes ». Désolé pour la métaphore guerrière mais cette période de crise économique où l’on demande des conseils à Jean-Marie Messier et où l’on sauve des banques à coups de milliards alors qu’elles font des bénéfices, tout cela conduit à hausser un peu le ton !

Je n’ai pas eu l’occasion d’aller aux 5èmes assises nationales du développement durable qui se tenaient à Lyon. Mais j’ai eu la chance et la joie d’être présent aux rencontres de l’écologie au quotidien à Die. Il faut dire que nous n’avons pas été conviés au premier mais chaleureusement invités au second!