Je vous assure que la question est sincère. Elle l’est d’autant plus que mon respect, ma sympathie et mon enthousiasme pour le mouvement Colibris est fort comme un roc !
Pour ceux qui auraient raté le train, je tente un bref résumé.
Comment surprendre encore dans le domaine de la littérature écologique ?
Aujourd’hui, de nombreux ouvrages paraissent, fort présentables et fort intéressants.
Rares sont ceux qui apportent de nouveaux éléments à la réflexion. Le plus souvent, ils dressent avec brio un état des lieux (cette actualisation est toujours de plus en plus angoissante: bois, poissons, pétrole, changement climatique, santé, perte du lien social…) qu’ils contrebalancent tout de go avec des exemples porteurs d’espoir (telle association au Brésil, telle industrie en Scandinavie, tel penseur aux Etats-Unis, tel agriculteur en France etc)
Après 14 mois d’études, d’états de l’art des technologies et de savants calculs… l’association NegaWatt a partagé le 29 septembre son scénario 2011, applaudi par une salle comble de plus de 500 personnes.
Quand on disait que l’affaire des graines germées bio venues d’Allemagne allait être l’argument massue pour dénoncer les bobos bios, on ne croyait pas si bien dire.
Tout le monde connaît Franck Lepage de la SCOP Le Pavé et ses célèbres conférences gesticulées.
Ah non, vous ne connaissez pas àComme vous êtes has been ! C’est comme si vous demandiez ce que signifie résilience, mutualisation ou pire encore, gouvernance.
Dernièrement, nous nous sommes faits tirer les oreilles (ou plutôt devrais-je parler d’oneilles tant cette histoire est ubuesque…)
En cause, notre fiche label NF Environnement, qui dans le cadre de notre guide « Les bons labels et les truands » avait reçu une note bof. Nous avions déjà reçu des doléances de la part de quelques responsables des labels mal notés et cela avait toujours été cordial. Puisque que nous pouvions justifier notre position avec des éléments factuels.
Comme à son habitude, eco-SAPIENS ne parle pas de politique. Tout du moins de parti politique.
Alors, à l’heure où tous les medias ont décidé de consacrer leur une à la candidature aux primaires pour la présidentielle de Nicolas Hulot, j’ai en tête les premières phrases de Bruno Latour. Dans « Politique de la Nature » , il entame ainsi: